[Rp] Kelsounet le Magnifique

Marin d'eau douce Messages : 133 Date d'inscription : 07/03/2013

Ouvrez prestement !

C'est la chose qu'il eu envie de dire en arrivant devant la grille. Ras le fion d'atterrir devant des grilles fermées. Au moins à Rosnay, l’accès était libre de tout va et vient. Mais non, c’était couru d’avance qu’il allait devoir se présenter et blabla, il en avait déjà marre.

Avec un peu de chance, il y avait quelqu’un qui trainait dans les parages. Ca faisait quand même vide comme endroit toussa. Peut être même qu’il c’était trompé d’endroit. Bras croisés sur son cheval, la moue boudeuse, il tenta de trouver des indices : pas de langes sales, pas de tonneaux, pas de barque à première vue, rien ne laissait croire que la bombonne vivait ici.

Avec un peu de courtoisie, peut être bien qu‘elle viendrait.

Coxygel, ramène ton cul presto !

Courtoisie quand tu nous tiens.

Mini-blonde Messages : 939 Date d'inscription : 14/08/2012

Trop intriguée par le amas de vers de terre, qui enchevêtrés, se débattaient - autant que faire se peut pour un ver de terre -, je ne fais d'abord pas attention à l'agitation devant les grilles. J'ai faussé compagnie à Txabi quelques minutes plus tôt pour venir près de la mare car là, il y a toujours des choses intéressantes à voir. Des grenouilles coassent et gobent des mouches, de temps à autre une carpe tente un saut magistral et même qu'une fois, j'ai vu une vipère nager. Mais là ce sont les vers de terre qui m'intéressent. Ces petites bêtes, longues de plusieurs centimètres quand ils rampent, véritables poubelles de la terre et pourtant si délicieux en goût me fascinent...
Tantôt, je glisse mon doigt pour les séparer. Celui-ci semble méchant, je l'attrape.

Si t'es pas sage, je te coupe la tête ! Compris ?

Tudieu, faut être ferme que Maman elle me dit quand je fais des bêtises alors je le suis avec mes sujets vers de terre. C'est moi la Reine ici.

Coxygel, ramène ton cul presto !

Je relève le nez en l'air, délaissant mes Précieux après avoir glissé le vilain dans ma poche. Cette voix me dit quelque chose. Et elle appelle Maman. Maman, elle est renfermée dans son bureau là où il n'y a qu'elle qui a le droit d'entrer, là où elle ne veut pas que je mette les pieds, occupée à compter des bouts de bois, des bouts de fer et des sous depuis des mois et des mois. Alors elle peut pas entendre.
Mouvement de tête à droite, mouvement de tête à gauche.
Il est là !
Je me frotte les yeux pour être sûre de ne pas rêver.
Mon Prince-servant...

Ca fait longtemps que je t'ai pas vu.

Je me précipite en courant... ou presque... car je marche même que maintenant. J'ai plus de un an ! J'arrive à hauteur de la grille que je pousse - enfin que j'essaie de pousser - car elle n'est pas fermée à clé donc y a juste à pousser.

Abaaaa !

Puis je tends mes bras en guise de bonjour.

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Marin d'eau douce Messages : 133 Date d'inscription : 07/03/2013

Cette fois c’était trop. Voila qu’on l’invité ici et qu’en plus, on le faisait poireauter comme le premier venu. Non décidément, Coxy descendait dans son estime. Il descendit de son cheval, commençant à faire les cents pas. N’osant pas entrer, qui sait, un clebs aux yeux rouges de rage l’attendrait peut être plus loin. C’était typique des femmes ça. Mange mais n’avale pas, je t’invite mais tu n’entres pas !

Loin de lui l’idée de regarder devant, c’est juste en entendant un « abba » qu’il abaissa le regard.

Nom de dieu !!

Et d’attraper le rejeton sous les bras pour lui claquer une bise sur la joue.

Ayé, tu t’es enfin mise debout ma petite princesse ? Comme quoi, dans la famille vous êtes un peu lent mais bon, on vous aime bien quand même. Mais dis moi, tu es toute belle.

Et de lui chuchoter à l’oreille.

Plus que ta maman même !

Ceci étant dit, il se permit d’entrer dans le domaine, le moustique sur les bras, cheval dans l’autre main, ne prêtant plus aucune attention aux potentiels animaux enragés. C’est qu’elle avait grandit, et donc il avait du vieillir, la poisse. Il la regarda, l’air surpris et fit la moue.

Une princesse sans cheval n’est pas une princesse. En selle !

D’atteindre des marches, d’avancer le cheval et de se hisser dessus avec elle.

Accroche toi à ces cheveux, on va aller voir ta maman ! Montre moi où elle se cache.

Mini-blonde Messages : 939 Date d'inscription : 14/08/2012

Je finis dans les bras comme prévu et j'ai même le droit à un bisous en prime. Je pose ma tête dans ton cou pour te faire un câlin et te rendre la pareille car il paraît que c'est ainsi qu'il faut se comporter pour les rapports humains. Si on a un geste d'amitié à ton égard, il faut en faire autant. C'est ce que j'ai compris en regardant les grands interagir entre eux.

T'étais où ? Ca fait longtemps que je ne t'ai pas vu ! T'as vu je marche et je parle aussi... des fois... mais juste quand j'ai envie et que c'est vraiment important ! Pas trop d'effort non plus, ça fatigue...

Tu me parles de Maman. Ca je sais dire.

Maman.

Je souris, j'ai compris que tu voulais la voir. Je vais t'emmener la voir et si en plus tu me fais des compliments, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Manon, belle.

C'est vrai qu'en y pensant tout le monde le dit. Mais c'est normal pour une Reine d'être belle. Nan parce que sans déconner, vous avez déjà vu une Reine moche ? Même les méchantes Reines dans les histoires pour enfants, elles sont toujours belles. Un exemple, la belle-mère de Blanche-Neige. C'était la plus belle des femmes avant que Blanche-Neige ne la détrône.

Bref, tu me mets sur ton cheval qui ressemble à une vache avec ses tâches. Il est haut ! Plus grand que Dragibus. Perchée sur cette monture, je me sens comme la Reine du monde. J'en mettrais presque les bras en croix en criant "je suis le Roi du monde" mais je m'abstiens, plus par peur que pour éviter le cliché théâtral.

Huu, Dada !

Je m'agite un peu sur la selle en bougeant les pieds. Pas trop quand même parce que ça glisse mais c'est par mimétisme de ce que je vois lorsque les grands font du cheval. Nous avançons petit à petit vers le fond du domaine où se trouve Maman. Mais en attendant, je vais te faire visiter.
Je tends donc mon doigt vers la rivière.

Mer.

Comment ça j'ai la folie des grandeurs ? C'est de l'eau. Pour moi ce qui est de l'eau est la mer et par conséquent il y a des plages partout. Ca va de soit.

Nous passons ensuite près du lac - ma mare de toute à l'heure - que je te montre.

Passons.

Comprendre "poissons" mais j'ai du mal encore à associer le "o" et le "i" ensembles pour faire le son "oi".
Nous longeons maintenant le château mon château. Il est beau, il est grand et il est à moi ! Puis la serre qui est encore vide... Les écuries...

Maison Manon. Paillons Manon. Dada Manon

Egocentrique ? Moi ? Non jamais ! Mais chaque chose doit être associée à une personne pour que ce soit compréhensible. Et ici tout est à moi.

Quelques pas plus tard, nous arrivons aux locaux de Maman, là où tout est entreposé. Je trépigne un peu pour descendre. Ca fait mal aux fesses d'être sur un cheval. Je ne sais pas comment vous faites, vous les grands.

Et puis surtout j'ai un cadeau de bienvenue pour toi !

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Marin d'eau douce Messages : 133 Date d'inscription : 07/03/2013

Manon belle … ca va surtout ne te fatigue pas à faire des phrases. Hein, et évite de le crier partout que tu es belle, ca rend jaloux les autres tu verra. Surtout les autres petits bouts de femme. C’est terrible entre eux des femmes .. Même qu’une fois, j’en ai vu se battre et tout.

Il tourna la tête quand elle lui fit visiter les lieux et surtout au mot « mer », c’était plutôt une flaque d’eau, voir pire, la pisse d’un cheval. M’enfin, la première règle, c’est de ne jamais contredire une femme, même si celle-ci est ridiculement petite. Alors, il acquisse sans rien dire, juste en opinant de la tête. En revanche le terme suivant reste un grand mystère ; « passons ». La encore, je souris et opine du chef comme si de rien n’était.

Le reste passera à la trappe tellement c’est incompréhensible. Finalement c’est chiant de parler à une enfant ! Il comprit simplement que c’était la maison de Manon et rien de plus, mais aussi, c’était peut être parce qu’il n’écoutait que d’une oreille, comme à son habitude. Filtrant tous mots inutiles, autant dire la moitié dans le cas présent !

Mon château est bien plus grand, si un jour tu viens, tu verras que ta chambre est gigantesque comme … ben grand comme ça.

Tout est question de taille, c’est connu. Il mima donc de ces bras un grand cercle assez grand, potable pour une chambre de moustique. La voyant s‘impatienter, il descendit du cheval et la fit descendre et lui mit la tête en bas l‘air de rien.

Manon ? T’as la tête dans le cul ou quoi ?

Et de rire à sa propre blague. Oui c’était comme ça maintenant. Peut être par peur que personne ne rit, il riait seul, c’était déjà ça de prit. Up, il la remit dans le bon sens, lui claqua une léchouille sur la joue et posa au sol.

Il leva le nez et se rendit compte du bordel ambulant. Mazette !

Et bah, vous n’avez pas assez d’écus pour employé une bonne ou quoi ? Allez oust, amène moi a ton truc qui te sert de maman.

Mini-blonde Messages : 939 Date d'inscription : 14/08/2012

Je ne réponds pas à ton sarcasme, car oui, j'ai bien compris qu'il s'agissait de sarcasme... Il m'a fallu quelques mois avant de comprendre ce que c'était et de le maîtriser mais c'est désormais chose faite. Tu te moques de moi parce que je suis faignante.
Alors oui, certes, je le suis !
Mais me le faire remarquer, ce n'est pas très élégant pour un Prince-servant. Puis moi, je ne me battrais pas car je suis une princesse et les princesses, non seulement ça pète des paillettes mais en plus ça ne se bagarre pas. Ce sont les garçons qui se battent. Mais les garçons, c'est trop nul, même que, et puis c'est bête et ça pue parce que ça se lave jamais...
Ouais. J'te ferais dire d'abord...

Je t'écoute me parler de ton château qui est très grand... Non mais je l'ai vu ton château et il n'est pas si grand que ça... Pff, les garçons c'est un peu marseillais sur les bords aussi. Dés que ça parle de taille, ça voit toujours les choses bien plus grandes qu'elles ne le sont ! Mais ça j'aurais encore tout le temps de le découvrir en grandissant...

Tu me descends ensuite du cheval et c'est très bien. Une pirouette, ça m'éclate toujours autant, je rigole la tête en bas, et comme tu ris, je ris encore plus.

Manon ?

Oui, c'est moi.

T’as la tête dans le cul ou quoi ?

Tiens un mot que je ne connais pas... Il est marrant ce mot. Par mimétisme, je le répète forcément !

Cul !

Et pour agrémenter ce nouveau mot qui vient d'entrer dans mon vocabulaire - je t'en remercie d'ailleurs vivement et pour preuve - je t'offre mon cadeau. C'est mon ver de terre bagarreur de tout à l'heure. Je le dépose délicatement dans ta main. Il faut y faire attention.

Cadeau pou toi ! Ver pou toi... S'appelle Micelle

...
Je te souris malicieusement, bien que maintenant j'ai des dents donc ça n'a pas le même effet qu'il y a quelques mois. Puis mon offrande faite à ta personne, je pénètre dans l'entrepôt en scandant harmonieusement quelques mots.

Maman... Maamann... Maaaamaaannnn ! Où, Mamannn ?

Mouvement de nez à gauche, à droite, je m'accroupis en pensant voir mieux. C'est sûr même !
Et je la vois, elle est là...
J'use du nouveau mot que j'ai appris !

Cul, Maman.

Hop, je file contre ses jambes lui faire un calin.

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Grand Manitou Messages : 595 Date d'inscription : 13/08/2012

Une, deux, trois, quatre... quinze, vingt-deux, quatre-vingt-quatre, deux cent cinquante... Un, deux... Rhaa, saleté de bois, saleté de fer, saleté de tout. Un grand coup de pied fit valdinguer le tout un peu partout et un juron étouffé s'échappa de la bouche de la bonbonnière qui évidemment s'était fait mal. Un insecte contre un bon rondin de bois, pour sûr que c'est le bois qui gagne !
Elle sautillait sur place pour faire passer la douleur - réaction super conne parce qu'en soit sautiller sur place ne fait aucunement passer la douleur - lorsque la voix de sa mini-blondinette résonna dans l'entrepôt.

Txabi avait dû bien la surveiller encore. Quel tire-au-flan cet intendant... Faudrait mettre les choses au clair avec lui un de ses quatre ! Non mais, impossible de s'en sortir avec pour seule aide des branques pareils.
Pff !
Coxynel s'appareilla d'un sourire pour aller à la rencontre de sa fille, qui déjà s'écrasait contre ses jambes, lui marchant sur le pied encore douloureux.

Qu'est ce que tu fais là ma chérie ? Je t'ai déjà dit de ne pas venir jouer ici, c'est dangereux.

Et pour toute réponse, la blonde n'obtint qu'un :

Cul, Maman.

Ecarquillement des yeux de surprise, bouche qui s'entre-ouvre... Moment de flottement et arrêt sur image... juste ce qu'il faut de temps pour bien comprendre ce que vient de sortir la gamine et pour se rendre compte qu'une vieille connaissance - appelons un chat, un chat - est présent au côté de sa puce.

Ah ben, j'me disais bien qu'elle n'avait pas pu apprendre ça toute seule... , dit-elle avant de rire... au lieu de réprimander la petite, qu'elle prit dans ses bras et embrassa sur le bout du nez.

Comment vas-tu ? Tu as trouvé facilement, fait bonne route ? Quoi de neuf depuis le temps ?

Vrai qu'en y pensant, cela faisait un bail qu'ils ne s'étaient pas vu.

Bienvenue ici. Comme tu peux voir c'est un peu le bazar.

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